DÉFINITION
La couleur est générée par la lumière qui, renvoyée par les objets sur lesquels elle se pose, crée des ondes lumineuses que notre œil perçoit.
Les couleurs sont ainsi une affaire de perception, dépendent des sensations individuelles. Enfin, elles sont l’expression de l’artiste. Vecteurs d’émotions, elles se nourrissent les unes les autres par association, opposition ou complémentarité.
Dans le champ artistique, la couleur apparaît
comme un moyen de retranscrire des images
proches de la réalité en adoptant les nuances des
objets réels, de créer les contrastes et les modelés.
Avec la naissance de l’art moderne, la couleur s’affranchit de ce rôle de ressemblance pour devenir une fin en soi. C’est ce que l’on appelle l’autonomie de la couleur : sa capacité à se suffire à elle-même sans avoir à se référer à autre chose. La peinture devient ainsi le sujet du tableau.
La couleur est générée par la lumière qui, renvoyée par les objets sur lesquels elle se pose, crée des ondes lumineuses que notre œil perçoit.
Les couleurs sont ainsi une affaire de perception, dépendent des sensations individuelles. Enfin, elles sont l’expression de l’artiste. Vecteurs d’émotions, elles se nourrissent les unes les autres par association, opposition ou complémentarité.
INTRODUCTION
Avec la naissance de l’art moderne, la couleur s’affranchit de ce rôle de ressemblance pour devenir une fin en soi. C’est ce que l’on appelle l’autonomie de la couleur : sa capacité à se suffire à elle-même sans avoir à se référer à autre chose. La peinture devient ainsi le sujet du tableau.
HISTORIQUE
L’histoire de la couleur en art est influencée par
les évolutions techniques : jusqu’à la fin du 19e siècle, le peintre crée lui-même ses couleurs
à base de pigments naturels trouvés dans des
matières végétales, minérales ou animales, qu’il
broie et mélange à un liant. Fin 19e, la production
de peinture s’industrialise. C’est à cette époque
qu’apparaît la peinture en tube et, avec elle, une grande variété de teintes et la possibilité de
peindre « sur le motif » (c’est-à-dire en extérieur).
Cependant, ces paramètres techniques ne suffisent
pas à expliquer les évolutions de la place de la couleur dans l’histoire de l’art.
Les couleurs sont très chargées symboliquement. Elles servent à faciliter la lecture de l’image en faisant référence à des conditions sociales, des signes religieux, etc., Si une image semble transcrire le réel, elle n'en a pas moins un auteur, qui peut avoir des intentions, un ou des messages à communiquer.
Par exemple, le Rouge c'est le feu et le sang, l'amour et l'enfer, c'est une couleur orgueilleuse, pétrie d'ambitions et assoiffée de pouvoir. (video 0:57)
Aussi, jusqu’au tournant de la fin du 19e siècle, la couleur répond ou à des règles symbolique à la règle du ton local qui reproduit l’exacte nuance des éléments réels.
C’est au cours du 20e siècle que la couleur s’affranchit du réel. L’artiste l’exploite pour son potentiel émotionnel.
La couleur libre des fauves
La couleur est ici complètement libérée de la contrainte du ton local. La peinture fauve s’attache particulièrement au travail de la couleur. Les œuvres sont facilement reconnaissables par l’emploi sur de larges surfaces de couleurs aux teintes éclatantes. Les images figuratives tendent, par la simplification des formes, à une certaine ébauche d’abstraction.
En donnant aux « chocs » émotifs, selon le mot d’Henri Matisse, une palette franche et pure, le fauvisme prête à la couleur la tonalité d’une émotion et d’une sensation. Il ne s’agit plus de traduire les instabilités de la lumière comme l’avaient fait les impressionnistes, mais d’affirmer avec force le regard du peintre sur un monde auquel il donne ses couleurs.
Les couleurs sont très chargées symboliquement. Elles servent à faciliter la lecture de l’image en faisant référence à des conditions sociales, des signes religieux, etc., Si une image semble transcrire le réel, elle n'en a pas moins un auteur, qui peut avoir des intentions, un ou des messages à communiquer.
Par exemple, le Rouge c'est le feu et le sang, l'amour et l'enfer, c'est une couleur orgueilleuse, pétrie d'ambitions et assoiffée de pouvoir. (video 0:57)
Aussi, jusqu’au tournant de la fin du 19e siècle, la couleur répond ou à des règles symbolique à la règle du ton local qui reproduit l’exacte nuance des éléments réels.
C’est au cours du 20e siècle que la couleur s’affranchit du réel. L’artiste l’exploite pour son potentiel émotionnel.
La couleur libre des fauves
« Le fauvisme est venu du fait que nous nous placions tout à fait loin des couleurs d’imitation et qu’avec des couleurs pures nous obtenions des réactions plus fortes. »
« La couleur surtout et peut être plus encore que le dessin est une libération. »Henri Matisse, Écrits et propos sur l’Art
La couleur est ici complètement libérée de la contrainte du ton local. La peinture fauve s’attache particulièrement au travail de la couleur. Les œuvres sont facilement reconnaissables par l’emploi sur de larges surfaces de couleurs aux teintes éclatantes. Les images figuratives tendent, par la simplification des formes, à une certaine ébauche d’abstraction.
En donnant aux « chocs » émotifs, selon le mot d’Henri Matisse, une palette franche et pure, le fauvisme prête à la couleur la tonalité d’une émotion et d’une sensation. Il ne s’agit plus de traduire les instabilités de la lumière comme l’avaient fait les impressionnistes, mais d’affirmer avec force le regard du peintre sur un monde auquel il donne ses couleurs.
Exercice pratique pour le plaisir des yeux: Norman McLaren - Dots (1940)